Désolé pour ceux qui n'ont pas vu Contact, c'est une très jolie histoire qui m'a beaucoup fait rêver.
Je ne vais pas vous décrire la scène du "départ" de ce film, mais disons simplement que tout comme elle je pars vers l'inconnu. A son image, je suis déterminé à partir même si j'ai cette sensation de perdre pied bien avant le jour J.
Si je devais découper ce projet en étapes, je dirais qu'elles sont au nombre de 10 :
La décision, l'annonce aux plus proches, les 4 entretiens d'embauche, la démission, la signature du contrat de travail, l'acceptation par les services d'immigration et l'annonce finale.
Actuellement j'aborde la 4ieme étape à savoir le deuxième entretien. Et depuis la décision prise en septembre, je m'éloigne quotidiennement un peu plus de ce qui va devenir mon ancienne vie. Chaque jour, je réalise ce que je suis en train de faire, les conséquences sur ma vie et celles de mes proches.
Ce sont parfois des gestes ou des circonstances simples comme par exemple entendre de la voix de votre responsable qu'elle espère que vous serez là l'an prochain et faire signe de ne pas avoir entendu... C'est parfois plus complexe comme annoncer la nouvelle à une amie très proche qui tout a coup refuse de vous parler.
Avant même d'avoir démissionné je cherche mon remplaçant en secret, ainsi ma boite sera le moins prise de court possible au moment de la dem' qui devrait arriver vers le 15 novembre. Il faut partir en bons termes, c'est important. Cet instant là aussi est particulier à vivre, car il faut projeter le remplaçant dans un futur auquel vous n'appartiendrez plus.
Tout ça pour dire que la décision n'est pas vraiment qu'une marche de l'escalier. C'est plutôt la rampe à laquelle vous vous attachez en permanence pour ne pas trébucher. Vous la tenez pour monter, si vous la lâchez vous tombez et elle vous accompagnera jusqu'en haut.
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