Bien
sûr, je n’ai rien vu venir. Au début, tu étais là de manière épisodique, puis
avec le temps tu es devenue quotidienne. Je me suis mis à penser à toi de plus
en plus souvent et ce sans m’en rendre compte. Je croyais rêver mais en fait je
pensais à toi. Puis mon entourage t’a cernée, ils se sont mis à me pousser au
rapprochement avec toi. J’ai fini par t’assumer plus ou moins.
Désormais
tu es là tous les jours, tu me pousses au perfectionnisme. Quotidiennement je
pense à travailler notre relation. Je fantasme sur ce que nous pourrions faire
ensemble puis une fois le temps et les conditions réunis, je me retrouve vide
ou frustré de notre éphémère ébat du
jour.
Parfois
même tu me pervertis, me pousse à la faute ou du moins à l’apparence de faute.
Sais-tu qu’il y a des lecteurs qui ont pris mon article sur la drague à
Montréal au premier degré ? Pourtant tu m’avais mis en confiance… J'étais persuadé que dans cet article tout comme dans bien d'autres ils liraient entre les lignes toutes ces choses que je ne peux dire directement.
Peu
importe, amour oblige, je retourne à toi aveuglément et je sais maintenant qu’avec
toi j’irai jusqu’au bout.
Au
bout de quoi devez-vous vous demandez cher lecteurs ? Pourtant, elle et moi
sommes devant vous depuis le début de ce billet qui n’a, je l’assume, aucun rapport avec le Canada.
Maintenant
que mon sac est vidé, je peux le dire, cette déclaration s’adresse à l’inspiration,
à l’écriture avec un grand E. Quelle arnaque me direz-vous, d’écrire un hymne à
l’écriture quand on n’a pas posté depuis
des mois…
La
vérité est que je me consacre désormais à écrire autre chose de bien plus long,
complexe et prenant. Mais que je l’écris à la même vitesse que le blog, vous
pouvez donc comprendre que la fin est encore loin.
Alors
pour me distraire je vais me remettre à écrire ici. Le prochain article est
déjà dans ma tête et ce coup-ci on sera en plein dans le sujet du blog je vous
l’assure.
À très bientôt !
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