Voilà,
après presque 3 semaines de vacances en France, il est bientôt temps de
reprendre l’avion pour retrouver mon chat, mon super job, mes nouveaux amis Français
et mes collègues !
Mais
avant tout cela, voici quelques tranches de vacances au ski :
*Il
est idéal ce café du quartier Saint Philippe du Roule. Avec des sacs et une
énorme valise pour seuls compagnons, je passe du thé au Calvados en attendant
mes alcoolytes de ces 3 prochains jours. Les têtes passent à travers la vitre,
j’avais oublié que ces filles pouvaient être si élégantes sans pour autant
tomber dans le vulgaire ni le m’as-tu
vue… Tiens, une tête connue, le premier pote arrive, puis 2 autres. La voiture
est chargée, les retrouvailles légères. Rien ne presse, nous avons Paris-Lyon
devant nous…
*Il
fait beau, en ce jour de transition entre les départs et arrivée, la station
est presque vide. Je les regarde, rien n’a changé… On rit toujours des mêmes
conneries…
Quelque
part, nous sommes restés les gamins que nous étions… Des gamins avec des situations
professionnelles d’adultes. Des gamins qui se posent des tas de questions sur
les choix de vie qu’ils ont entrepris, sur leur avenir et qui sont pourtant si
efficaces et sûr d’eux même une fois le complet cravate enfilé.
La
réponse je l’ai trouvée dans les œufs (gondoles en Québécois). Une bande de
jeune quarantenaires grandes gueules racontent ouvertement leurs tranches de
vies. Ils sont entre mecs, l’humour un peu gras, ils ont laissé femmes et enfants
à Paris histoire de quelques jours pour redevenir ce que nous sommes. Un jour
ce sera notre tour, j’en suis certain.
*Ce
soir c’est le grand soir. Haut Médoc (Citran), Pineau des Charentes, Cognac,
Tartiflette (à la casserole), Whisky puis Kronenbourg, cherchez l’intrus… En ce
dernier jour de 2012, l’heure n’est plus au bilan mais à la purge. Il est
10H30, on se demande limite si l’on ne va pas aller se coucher avant minuit
puis l’énergie revient. On trouve un bar Anglophone afin que je puisse
perfectionner mon drunk English. On hug des inconnus en scandant happy New Year
puis on sort en boite. La vodka est immonde, heureusement le Don Pérignon est $abordable$
alors soyons fou. Finalement, le British Accent à raison de nous, on le
délaisse alors au profit de celui des prairies Suisses ;-).
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