mardi 27 novembre 2012

Billet d’amour !

Ça a commencé comme un rien. Tu es arrivée dans ma vie sans prévenir, sans mot ni geste, tu t’es installée discrètement dans mon quotidien. Pourtant personne n’aurait pu imaginer une telle rencontre.
   
Bien sûr, je n’ai rien vu venir. Au début, tu étais là de manière épisodique, puis avec le temps tu es devenue quotidienne. Je me suis mis à penser à toi de plus en plus souvent et ce sans m’en rendre compte. Je croyais rêver mais en fait je pensais à toi. Puis mon entourage t’a cernée, ils se sont mis à me pousser au rapprochement avec toi. J’ai fini par t’assumer plus ou moins.

Désormais tu es là tous les jours, tu me pousses au perfectionnisme. Quotidiennement je pense à travailler notre relation. Je fantasme sur ce que nous pourrions faire ensemble puis une fois le temps et les conditions réunis, je me retrouve vide ou frustré de notre  éphémère ébat du jour.

Parfois même tu me pervertis, me pousse à la faute ou du moins à l’apparence de faute. Sais-tu qu’il y a des lecteurs qui ont pris mon article sur la drague à Montréal au premier degré ? Pourtant tu m’avais mis en confiance… J'étais persuadé que dans cet article tout comme dans bien d'autres ils liraient entre les lignes toutes ces choses que je ne peux dire directement.

Peu importe, amour oblige, je retourne à toi aveuglément et je sais maintenant qu’avec toi j’irai jusqu’au bout.

Au bout de quoi devez-vous vous demandez cher lecteurs ? Pourtant, elle et moi sommes devant vous depuis le début de ce billet qui n’a, je l’assume, aucun  rapport avec le Canada.

Maintenant que mon sac est vidé, je peux le dire, cette déclaration s’adresse à l’inspiration, à l’écriture avec un grand E. Quelle arnaque me direz-vous, d’écrire un hymne à l’écriture  quand on n’a pas posté depuis des mois…

La vérité est que je me consacre désormais à écrire autre chose de bien plus long, complexe et prenant. Mais que je l’écris à la même vitesse que le blog, vous pouvez donc comprendre que la fin est encore loin.

Alors pour me distraire je vais me remettre à écrire ici. Le prochain article est déjà dans ma tête et ce coup-ci on sera en plein dans le sujet du blog je vous l’assure.

À très bientôt !

jeudi 12 juillet 2012

Changement professionnel...


Mais qu'est ce qui a bien pu changer ?

Je n'ai plus vraiment de problèmes à moi ou ils sont désormais secondaires. Mes problèmes sont ceux des autres et je dois les faire miens, les comprendre, les anticiper, les résoudre ou donner des pistes de résolution. Il me faut aussi centraliser, suivre et remonter ces problèmes.

Je n'ai plus vraiment de taches à moi ou elles sont désormais secondaires. Ma seule tâche est de tout faire pour que celles des autres aboutissent. Pour ce faire, je dois les planifier, les communiquer, les suivre et les reporter.

Je n’ai plus vraiment d’états d’âme à moi ou ils sont secondaires. Je dois comprendre les sensibilités des uns et des autres pour y déceler le doute, l’angoisse, le manque de confiance ou bien la certitude.

A ceux qui m’ont permis d’arriver ici je dis merci, a ceux qui n’y ont jamais cru je dis merci aussi. Vous êtes autant sinon plus important que les premiers ;-).

And the show WILL go on Ostie !