mercredi 19 octobre 2011

Et concrètement ?!!!!

Je sais que le sujet qui va suivre est attendu par tous, mais avant toute chose je tiens à vous prévenir que non, je ne répondrais pas à vos questions vulgaires. D'une part car le sujet vraiment intéressant n'est pas là et d'autre part car je n'ai pas de vécu en la matière, juste des bonnes sources…
  
Pour commencer, je ne vais pas écrire que la Québécoise se séduit en 3 temps car c'est elle qui vous manipule en 3 temps : la fréquentation, la relation et enfin le couple.
  
La fréquentation :
Les gens disent que les Québécoises consomment les hommes puis les jettent. OK mais pour consommer un homme il faut que ce dernier soit consentant non ? Alors oui, commençons par dire que les hommes sont complices et, osons le dire, se complaisent dans ce système.
La fréquentation est une forme de phase de papillonnage durant laquelle la Québécoise flirte à volonté et sans s'en cacher (oui, ici on ne traite personne de salope, ici on "fréquente"). Elle tisse ainsi un réseau qui permet au bout d'un certain temps (plusieurs semaines) de faire des choix. Alors si elle vous aborde au bar ou en soirée, (car il est potentiellement mal vue pour un homme de draguer ou même d'être galant), n'oubliez pas que vous êtes peut être le 4eme sur la liste. N'oubliez pas non plus que votre exclusivité ne sera certainement que temporaire, voire même régulée suivant un agenda qui vous sera dicté.
OK, et que font les hommes dans tout ca ?
Pas grand-chose en fait ! Il faut plutôt ne pas faire que faire… Ne vous amusez donc pas à là bombarder de textos ou à jouer les romantiques. Et n'esperez même pas payer la note au resto ! Au passage ne vous étonnez pas qu'elle vous claque la bise en publique.
Conclusion : la fréquentation, c'est en fait plus du célibat libertin qu'autre chose :-).
  
La relation :
Vous lui plaisez ! Mais pourquoi se cantonner à une unique saveur ? Pourquoi renoncer au Chocolat lorsque l'on est fou du beurre de cacahuète ?
Si elle commence à se poser ce genre de questions à votre sujet c'est que vous être entré dans la "relation". La relation est en fait une fréquentation restreinte. Avec un peu de chance vous pourriez même être l'unique mais attention, elle n'est pas prête de laisser sa brosse à dents dans votre salle de bain.
Alors, comment savoir ? Il suffit de demander ! Oui, on demande a entrer en relation, on en parle, on en définit les règles et limites.
La relation peut s'arrêter à tout instant. C'est une sorte de période d'essai qui peut elle aussi durer plusieurs semaines. De ce que j'en comprends la relation correspond aux 3 premiers mois d'une histoire à la Française avec l'exclusivité en moins.
  
Le couple :
Ce matin, elle est partie en laissant sa brosse à dent. Elle ne reçoit ou ne répond plus aux textos au beurre de cacahuète depuis longtemps…Et en y réfléchissant bien, elle a dormi chez vous toute la semaine. Est-ce le hasard ? Non, il est temps de se déclarer "en couple". Là aussi on discute, on officialise la chose. Car le couple au Québec, c'est aussi solide que des fiançailles en France. Mais attention, la Québécoise amoureuse préférera toujours sa fierté et son indépendance plutôt que ses sentiments.

Merci à Alexis pour m'avoir enseigné la chose, merci à sa Julia (une vraie Canadienne) pour avoir relu et vérifié que je ne racontais pas trop de bullshit et merci aussi à ces quelques sources :

samedi 1 octobre 2011

Training @ Chicago

La semaine de training vient de passer à un rythme frénétique et me voilà de nouveau dans un hall d'aéroport !
Et pas n'importe lequel, Chicago O'hare, le 3eme aéroport au monde en terme de fréquentation. Ici les avions atterissent en parrallèle deux par deux voire même plus...une véritable industrie ! 

Et justement cela tombe bien car il y en avait du monde de ma compagnie à acceuillir cette semaine. Probablement plus de 400 personnes venues du monde entier. New York, Londres, Paris, Tokyo, Dallas, Seattle, Berlin, Oslo, Moscou, Pragues, Milan, Toronto et bien plus encore. Des consultants du monde entier, agés pour la plupart de 25 à 35 ans viennent passer 5 jours de formation en immersion totale dans ce qui ressemble à un Campus Américain version grown up !



Les accents du monde entier s'entremelent. On apprend ainsi à reconnaitre le caractère du New Yorkais, la musicalité du Londonien, la douceur de l'Écossais, l'horrible Espagnol (une catastrophe ou les R, W et H de la reine mère en prennent plein la poire !) et celui dont tout le monde rafole sauf nous, J'ai nommé l'accent Francais.

Dès le premier jour, on se retrouve placé arbitrairement à une table de 6 personnes, chacun venant d'un Pays différents. On apprend au moins deux méthodologies par jour et on les applique dans la foulée par le biais de simulation, le tout dans un temps limité.

Dans mon équipe, un sud Africain efficace, vivant, avec un excellent skill de travail en équipe, une Ecossaise au niveau intellectuel délirant, je crois que même mon GouGout y aurait laissé des plumes, un immigrant Indien du bureau de Dallas et le dernier était tellement absent que je ne sais plus d'ou il provient. Les premiers exercices sont violents, on doit comprendre des problèmatiques et proposer des solutions en moins de 20 minutes le tout sur la base de diverses documents et de l'heure passée à étudier la méthodologie à employer. L'équipe s'improvise completement à l'arrache : imaginez vous vous retrouver avec 5 personnes que vous ne connaissez pas, qui n'ont pas votre culture, dont certains accents sont difficiles à cerner, le tout sans aucune hierarchie, et ce, afin d'appliquer une méthodos que certains viennent à peine de découvrir !
A mon avis, il aura fallu 2 jours complets pour arriver à trouver notre vitesse de croisière et surtout nos rôles. Au final, la mayonnaise prend forme, chacun prenant le lead sur ce qu'il peut apporter de meilleur. L'Ecossaise super structurée était en challenge intellectuel permanent sur les idées échangées, avec une force de proposition bouillonante et une capacité à les protéger quasi infaillible. Le sud Africain dans le concensuel, la diplomatie et le pragmatisme et moi avec mon expérience visiblement plus variée comportant plus de profondeur et de recul, et mon think out of the box skill. Les deux derniers étant plutot spectateurs.
Dit autrement, à chaque début d'exercice l'Ecossaise prenait les choses en mains, en structurant et répartissant les taches. Je confrontais mes idées avec elle, le sud Africain tranchait ou apportait une tierce solution souvent très pertinente, puis on préparait ce qui était tantot une simulation de réunion avec le client ou le chef coté conseil ou la rédaction d'un document projet.
A chaque fin d'exercice, on donne un feedback sur son groupe, sur les autres groupes, et les animateurs (généralement des N+1 à N+2) donnent le leur.
Au bout d'une semaine le resultat est impressionnant, chacun sait ce qu'il doit faire, ce qu'il peut apporter et on viendrait presque à vouloir travailler ensemble pour de bon.


En dehors des heures de travail on se retrouve à la cantine ou la nouriture est gratuite, variée et bonne. Surtout quand les desserts sont des cookies au peanut butter ou des cheese cakes !
Et le soir c'est crazy party version grown-up. Comprenez par là que c'est festif sans verser dans l'indescence. La plupart des gens ont quelqu'un  qui les attend chez eux et un petit 15% sont parents. Ces soirées m'ont permis de faire connaissance des gas du bureau de Paris que j'ai trouvé très sympas et aussi très critiques. Une agréable surprise, car je pensais vraiment qu'ils seraient de tout autres personnages.


Voila, j'espère que ca vous donne une image claire de ce que peut être ce genre de "séminaire". Si vous en voulez plus, faite en la demande dans les commentaires !