mercredi 2 janvier 2013

Snowboard entre potes à l’Alpe d’Huez



Voilà, après presque 3 semaines de vacances en France, il est bientôt temps de reprendre l’avion pour retrouver mon chat, mon super job, mes nouveaux amis Français et mes collègues !

Mais avant tout cela, voici quelques tranches de vacances au ski :

*Il est idéal ce café du quartier Saint Philippe du Roule. Avec des sacs et une énorme valise pour seuls compagnons, je passe du thé au Calvados en attendant mes alcoolytes de ces 3 prochains jours. Les têtes passent à travers la vitre, j’avais oublié que ces filles pouvaient être si élégantes sans pour autant tomber dans le vulgaire  ni le m’as-tu vue… Tiens, une tête connue, le premier pote arrive, puis 2 autres. La voiture est chargée, les retrouvailles légères. Rien ne presse, nous avons Paris-Lyon devant nous…

*Il fait beau, en ce jour de transition entre les départs et arrivée, la station est presque vide. Je les regarde, rien n’a changé… On rit toujours des mêmes conneries…
Quelque part, nous sommes restés les gamins que nous étions… Des gamins avec des situations professionnelles d’adultes. Des gamins qui se posent des tas de questions sur les choix de vie qu’ils ont entrepris, sur leur avenir et qui sont pourtant si efficaces et sûr d’eux même une fois le complet cravate enfilé.
La réponse je l’ai trouvée dans les œufs (gondoles en Québécois). Une bande de jeune quarantenaires grandes gueules racontent ouvertement leurs tranches de vies. Ils sont entre mecs, l’humour un peu gras, ils ont laissé femmes et enfants à Paris histoire de quelques jours pour redevenir ce que nous sommes. Un jour ce sera notre tour, j’en suis certain.

*Ce soir c’est le grand soir. Haut Médoc (Citran), Pineau des Charentes, Cognac, Tartiflette (à la casserole), Whisky puis Kronenbourg, cherchez l’intrus… En ce dernier jour de 2012, l’heure n’est plus au bilan mais à la purge. Il est 10H30, on se demande limite si l’on ne va pas aller se coucher avant minuit puis l’énergie revient. On trouve un bar Anglophone afin que je puisse perfectionner mon drunk English. On hug des inconnus en scandant happy New Year puis on sort en boite. La vodka est immonde, heureusement le Don Pérignon est $abordable$ alors soyons fou. Finalement, le British Accent à raison de nous, on le délaisse alors au profit de celui des prairies Suisses ;-).